Hummm... c’est quoi un orgasme culinaire ?
Pas besoin de simuler avec la nourriture 🦸
Avoir un orgasme en mangeant...
On se souvient tous de cette scène de Quand Harry rencontre Sally où Meg Ryan explique de manière très pratique comment il est facile de simuler un orgasme.
Mais rappelez-vous surtout de la réaction hilarante d’une femme témoin de la scène quand elle dit au serveur : “je voudrais commander la même chose qu’elle”.
L’orgasme culinaire fascine.Â
Et j’ai une bonne nouvelle : ce n’est pas un mythe, il existe bel et bien.Â
Il y a cependant quelques petites choses à savoir pour l’atteindre… et que la magie opère.
Après, c’est comme un bon coup, il faut trouver le bon (plat).
1. L'orgasme culinaire est un vrai orgasme
Pour faire un parallèle assez parlant, l’orgasme culinaire a de nombreuses similitudes avec l’orgasme acoustique, vous savez, les frissons, la chair de poule, les larmes qui montent lorsque vous écoutez Rachmaninov...
Donc comme la musique, la très bonne nourriture peut procurer des orgasmes de la peau et remplir votre cerveau de dopamine, d'endorphines et d'ocytocines…Â
On vous le dit, l’extase est à un coup de fourchette.
L'expérience orgasmique commence par une première phase d’excitation avec l’odeur alléchante du plat : vous vous léchez les babines.
L’organisme produit tout d’un coup plus de salive, c’est la lubrification de la bouche.Â
Car on le sait maintenant, tout commence par l’odeur, souvenez-vous du mail d’il y a deux semaines.
Plus cette première phase dure, plus l’orgasme sera intense.
S'ensuit une phase de mise en tension, c’est le plateau, la vague irrésolue dont parlent Serge Gainsbourg et Jane Birkin.
La bouche est érotisée à son maximum : la texture juteuse ou croquante, la combinaison parfaite de la sauce et des légumes, la surprise de la succession des saveurs…
Et c’est là qu’on ne peut plus se retenir de dire “hummm…” au point d’insister, à en devenir gênant.
Pardon, mais quand c’est bon, c’est bon.
Vous vous abandonnez. Et c’est quoi un orgasme si ce n’est l’abandon de l’être ?
On termine cette ascension gustative par la phase de résolution, c’est l’extase.
Vous avez les yeux humides, les joues rougies par la chaleur, le sang qui bat vos tempes, le rythme cardiaque redevient doucement normal…
C’était bon.
2. On se détend et on prend son pied
Bien entendu, l’orgasme culinaire est rare, mais il est facile de s’en approcher en suivant ces trois conseils :Â
- Il faut une bonne cuisine, élémentaire mais important.
- Cela demande un certain lâcher prise.
- Être à l’écoute de ses émotions et s’ouvrir à la surprise, c’est elle qui déclenche cette phase de plaisir.
Si vous devez retenir une seule chose de ce mail, c'est que
La nourriture est un dĂ©clencheur de nombreuses Ă©motions, on a dĂ©jĂ vu que certains goĂ»ts font remonter des souvenirs enfouis, dans certains cas, ils peuvent conduire Ă l’orgasme.Â
Comprendre son goût est une arme de développement personnel extrêmement puissante.
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